Quand l’EPPM oppose service public et crise sanitaire…
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Le 14 octobre le chef de l’État au vu de l’évolution du Covid-19 indiquait « une situation préoccupante » et instaurait un couvre-feu de 21h à 6h pour une durée de 4 semaines… pour l’instant.
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Le vendredi 16 octobre la direction de l’EPPM organisait une réunion « point Covid-19 » avec les membres des organisations syndicales siégeant au CT et CHSCT. Ce point traitait des nouvelles organisations de travail dans les musées suite au couvre-feu.
Il en est notamment ressorti que les nocturnes finissant normalement à 22h seraient réduites en durée afin que les musées puissent fermer à 20h.
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Si cette réorganisation est cohérente avec l’état d’urgence sanitaire réinstauré le 17 octobre…
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… quelle ne fut pas notre surprise d’entendre que la direction de l’EPPM comptait programmer en plus, de nouvelles nocturnes !
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Le Musée d’art moderne de Paris doit donc organiser une nocturne supplémentaire, le Petit Palais, deux nocturnes supplémentaires et le Musée Galliera, une nocturne supplémentaire !
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La direction annonce que ces nocturnes se feront sur la base du volontariat. Malheureusement dans certains musées l’expression « volontariat » se traduit souvent par « obligatoire, sinon… »
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L’EPPM ne semble pas prendre la mesure du risque encouru par des agents pour la plupart dans une tranche d’âge à risque élevé, et dans un état de fatigue amplifié par le port permanent du masque.
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Pourquoi ajouter des nocturnes supplémentaires ? Pour l’EPPM le virus ne circule pas entre 6h et 21h dans les transports et sur les lieux de travail ?
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L’EPPM doit tenir compte de la situation personnelle des agents, de leur éloignement du lieu de travail et leur permettre d’emprunter le moins possible les transports en commun.
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Nous dénonçons cette organisation et demandons la suppression des nouvelles nocturnes pendant la période de couvre-feu et en cas de prolongation !
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La CFTC toujours mobilisée et aux côtés de tous les agents
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Photo : Guilhem Vellut / wikimedia